Des joueurs comme Krépin Diatta (Sénégal) et Romain Saïss (Maroc), tous deux récemment éliminés, ont exprimé de virulentes accusations concernant l’arbitrage et la gestion des matchs, soulevant des interrogatoires sur la conduite de la Confédération Africaine de Football (CAF). . L’instance présidée par Patrice Motsepe a tenu à y répondre.
Cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est sous le feu des projecteurs, non seulement pour le spectacle offert, mais aussi pour des raisons plus polémiques. Des comme joueurs Krépin Diatta (Sénégal) et Romain Saïss (Maroc), tous deux récemment éliminés, ont exprimé de virulentes accusations concernant l’arbitrage et la gestion des matchs, soulevant des interrogatoires sur la conduite de la Confédération Africaine de Football (CAF) .
Pour rappel, Krépin Diatta, le talentueux défenseur latéral droit sénégalais, a publiquement accusé des membres de la CAF de corruption. Ces accusations rétentives interviennent suite à la défaite de son équipe contre la Côte d’Ivoire (1-1, 4 tirs au but à 5) lors des huitièmes de finale de la CAN 2023, ce lundi, marquées par des décisions litigieuses des deux côtés , avec un carton rouge non accordé à Sadio Mané et un penalty oublié pour les Lions. Le Maroc, dont la participation à la CAN 2023 s’est également terminée au stade des huitièmes de finale, après une défaite de 2-0 contre l’Afrique du Sud mardi, s’estimait également lésé par l’arbitrage.
Du moins si l’on en croit les propositions de Romain Saïss, le capitaine des Lions de l’Atlas : « Même quand on marque des buts, on se les fait refuser injustement par le corps arbitral, parce que celle-là, il faut me l’expliquer » avait-t-il déclaré en référence au mais refusé à Noussair Mazraoui, tandis qu’Ez Abde s’est également vu priver d’une pénalité. « Ne pas laisser une action de jeu… On vient nous faire des rencontres avant les grandes compétitions à propos de l’arbitrage, de ceci, de cela, mais à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des contre. Parce que ça peut changer le cours du match. »
« Tout le monde a le droit d’émettre des critiques mais… »
Alors que tout se passait à merveille dans cette CAN, ces accusations font désordre. Alors, la CAF a tenu à y répondre. Présent en conférence de presse mercredi, le secrétaire général de l’instance, Veron Mosengo-Omba, n’a pas manqué d’aborder cette question sensible de l’arbitrage lors de cette CAN 2023.
« Jusqu’à aujourd’hui, on nous dit que l’arbitrage est au top, et de très haut niveau. Quant aux plaintes relatives à la VAR, vous savez que quand on gagne on estime toujours que l’arbitrage est bon, et quand on ne gagne pas, on dit que l’arbitrage est mauvais. C’est un débat que je n’aimerais pas faire. Tout le monde a le droit d’émettre des critiques, et moi je ne me sens pas visé. Critiquer la CAF c’est bien, mais, il faut être un peu juste », a ainsi élu le dirigeant. Pas sûr que cela suffit à convaincre les supporters marocains et sénégalais…
Bibliographie :
Droit au but, tome 3 : Fou de foot !,Ouvrage .
L’École des indifférents/Texte entier,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Louca, Tome 7 : Foutu pour foutu,Ouvrage .
Une Campagne de vingt-et-un ans/Chapitre XXI,Le livre .